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Le rapport, intitulé Régime foncier pour l'inclusion sociale et économique au Yémen : enjeux et opportunités, a été achevé en décembre 2009. Le rapport aborde les problèmes de propriété foncière au Yémen et les divers problèmes sociaux et économiques associés au système de propriété foncière. Les droits de propriété en vertu de la loi yéménite sont exprimés à la fois dans la coutume et dans la loi, mais tous deux sont régis par la charia (loi islamique), qui définit les catégories de propriété de base pour les terres au Yémen. Il n’existe malheureusement pas de statistiques officielles fiables sur la superficie des terres appartenant à ces catégories, ni sur la superficie des terres arables (un petit pourcentage de la superficie totale des terres) appartenant à chacune d’entre elles.

Il est clair cependant que certains groupes souffrent de désavantages en matière d’accès à la terre et aux droits fonciers. Les filles sont désavantagées par les règles de la charia qui limitent leurs parts d'héritage à seulement la moitié de celles d'un fils. Les jeunes, incapables d’hériter jusqu’au décès de leurs parents et ne disposant pas du capital nécessaire pour acheter des terres, n’ont pas accès à la terre ni à d’autres opportunités d’emploi, ce qui met en danger la stabilité sociale. Il existe des castes professionnelles (artisans) qui sont discriminées en matière de propriété foncière et des minorités ethniques, d'anciens esclaves et des immigrants d'Afrique de l'Est, qui n'ont pas accès à la terre, et surtout à la propriété foncière, les limitant aux travaux les plus subalternes.

Vous pouvez télécharger le rapport complet ci-dessous