Aller au contenu principal

Le rapport traite des questions foncières au Liban et analyse les principaux problèmes auxquels est confrontée l'agriculture durable au regard du cadre naturel, des pratiques dominantes et de la législation en vigueur. Le Liban se compose principalement de régions montagneuses accidentées avec des terres en pente et escarpées. La population du Liban en 2007 était de 4 millions d'habitants, dont 407 362 résidant à Beyrouth, la capitale administrative du Liban. L'un des principaux problèmes en matière de régime foncier et de gestion des terres est le cadastre, où une partie importante du Liban se trouve toujours en dehors du cadastre (Bekaa Nord, Montagnes de l'Est). Sur la base de la quantité de précipitations et de l'occupation des terres, le Liban a été divisé en cinq grandes régions et douze zones agro-climatiques. L'agriculture libanaise est divisée en sept régions agro-climatiques avec 40 zones agricoles homogènes (Atlas agricole libanais, MoA, 2005).

La carte d'occupation des sols du Liban publiée par le CDR (SDATL, 2003) montre que les principales zones agricoles sont situées dans la Bekaa suivie par la plaine du Akkar et le sud du Liban. L'utilisation des terres agricoles au Liban pourrait être représentée par trois principaux modes de culture, la monoculture de légumes, la rotation du blé et des pommes de terre et les terres consacrées à des cultures permanentes - arbres fruitiers ou production de raisin. La superficie totale des terres cultivées au Liban en 2007 était de 277 000 ha (27 pour cent de la superficie totale), dont environ 50 pour cent étaient irrigués. L’eau d’irrigation dans le pays est encore gérée de manière primitive.

Selon les experts nationaux en irrigation, la majorité des terres arrosées au Liban (67%) sont irriguées par des systèmes d'alimentation par gravité (sillons).

Le rapport examine la politique de l'État en matière de gestion des ressources en sols et en eau, les défis, les réponses et évalue les contraintes et les interventions pour une gestion durable des terres en mettant en évidence les meilleures pratiques. Plus précisément, le rapport passe en revue les travaux sur la manière de promouvoir les économies d'eau grâce à l'irrigation goutte à goutte, de diffuser les bonnes pratiques telles que l'agriculture de conservation, la lutte intégrée contre les ravageurs et l'agriculture biologique. Il présente le rôle important que joue le plan vert pour aider les agriculteurs dans la réforme agraire, la construction de routes, le nettoyage des terres, la construction de réservoirs d'eau, et discute de la promulgation de lois qui protègent les terres agricoles et encouragent la construction sur des terrains rocheux.

Le rapport analyse la dégradation chimique, physique et biologique des terres, notamment la pollution et la rareté de l'eau, l'érosion des sols, la salinité des sols, l'imperméabilisation des sols et la détérioration des parcours. Il aborde également les causes directes et indirectes de la dégradation des terres, notamment la géomorphologie du Liban, la mauvaise gestion des apports d'engrais et d'eau dans l'agriculture, les pratiques actuelles d'exploitation des carrières, la déforestation, l'expansion urbaine chaotique due aux sols productifs, le changement d'affectation des terres, le surpâturage. Il prospecte également les pratiques de conservation et le contrôle gouvernemental.

Vous pouvez télécharger le rapport complet, ci-dessous :