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La Mauritanie est un vaste pays couvrant plus d'un million de kilomètres carrés, où une population relativement petite de 3,5 millions d'habitants vit sur seulement un cinquième de la superficie totale du pays. Avec une désertification extrêmement avancée, le pays est particulièrement vulnérable à l’impact du changement climatique et à d’autres chocs externes. Les principales sources de revenus en Mauritanie sont l’agriculture, irriguée ou pluviale, et l’élevage. C'est particulièrement le cas dans la vallée du fleuve Sénégal, où les gens vivent de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, tandis que l'exploitation minière est répandue dans le nord. Les terres arables constituent donc l'une des principales ressources du pays, mais elles constituent également une source de discorde majeure en raison de l'urbanisation croissante et de la disponibilité limitée de terres arables. Cette présentation s'appuie sur les principales recommandations soulignées dans le Rapport sur le cadre de gouvernance foncière (LGAF), publié par la Banque mondiale en 2014. Ce rapport a établi une politique foncière nationale de grande envergure et plus inclusive qui renforce la sécurité foncière des groupes vulnérables, y compris les femmes.

Ce cadre a été le premier à proposer une plate-forme nationale permettant à toutes les parties prenantes, y compris les femmes, de discuter ouvertement et de parvenir à un consensus sur les questions foncières. Les ateliers inclusifs organisés par LGAF ont contribué à stimuler le débat à tous les niveaux, depuis la société civile, hommes et femmes, jusqu'aux hauts fonctionnaires, favorisant ainsi un débat national sur les questions foncières avec une forte perspective de genre. Les ateliers ont été particulièrement bénéfiques pour de nombreuses participantes, car ces femmes ont désormais un accès accru à l'information sur les questions foncières dans leurs propres communautés.

Vous pouvez télécharger le rapport complet ci-dessous :